LE REPOS DOMINICAL A 150 ANS

Le 23 mai 1869 : les salariés des grands magasins se mettent en grève pour obtenir « le repos le dimanche ».

150 ans plus tard, ce droit fondamental est attaqué de toutes parts par les gouvernements successifs sous l’égide du patronat, malgré les rappels à l’ordre de FORCE OUVRIERE avec l’appui de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).

Les Galeries Lafayette avaient promis 1000 emplois si elles obtenaient l’ouverture de leurs magasins le dimanche.

Et les mêmes manipulations de création d’emplois pour la création des Zones Touristiques Internationales (ZTI) : les fédérations patronales avouent leur échec alors que cela était leur principal argument pour convaincre le gouvernement !

Nous mettons au défi les pouvoirs publics, les Galeries Lafayette, le Printemps, le Bon Marché, le BHV et toutes les autres enseignes à la pointe de cette dérèglementation de nous prouver la moindre création d’emploi pour l’ouverture de leurs magasins le dimanche ni l’impact en termes de chiffre d’affaires, celui-ci s’étale simplement sur 7 jours au lieu de 6 !

La réalité ce sont des promesses non tenues, zéro création d’emplois, des salariés soumis à un volontariat forcé pour boucler les fins de mois induit par des augmentations des salaires au point mort ! De fait, quand on n’a pas d’argent à dépenser en semaine, on n’en n’a pas plus le dimanche !

C’est encore des vies de famille en décomposition et des surcharges de travail en semaine du fait des récupérations.

FORCE OUVRIERE rappelle son attachement à la défense du droit au repos dominical et met en garde les salariés contre le danger de la banalisation du travail le dimanche : les maigres compensations d’aujourd’hui ne tiennent qu’à un fil !

Communiqué de presse

Paris, le 15 mai 2019

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